Nom du blog :
cessenon
Description du blog :
Histoires de Cessenon et d'ailleurs, avec des textes d''actualité.
Catégorie :
Blog Journal intime
Date de création :
27.04.2006
Dernière mise à jour :
18.09.2025
>> Toutes les rubriques <<
· Algérie (834)
· Humour (2140)
· Patrimoine (423)
· Vie sociale (715)
· Politique (738)
· Histoire (380)
· Paix (643)
· Flore (145)
· Insolite (186)
· Livres (621)
Accueil
Gérer mon blog
Créer un blog
Livre d'or cessenon
Contactez-moi !
Faites passer mon Blog !
· Départ pour l'Algérie, arrivée à Oran
· La visite médicale
· Le chien et les chacals
· Un pied de vigne atteint de chlorose
· Des pêches plates ?
· Les épreuves du certificat d’études en 1930
· La recette de la chichoumée
· Des différentes espèces de lavande
· Sachons en plus sur les étourneaux
· Le roi des cèpes
· gavach
· Le lance-pierre
· Idée de balade à Castelnau de Guers
· Un schmilblick
· Couscouil ou coscoll ?
amis anges annonce argent article background belle blog bonne cadre carte cha
Derniers commentairesà montpellier c était grandiose et surtout des jeunes à gogo
j ai constaté 1h10 de défilé
c est réconforta
Par Suzanne Pautes, le 18.09.2025
il y a eu le 10, puis le 18 et il y aura probablement un lendemain et sans doute aussi un surlendemain ! nous
Par Cros Jacques, le 18.09.2025
oui mais que faire? là est la question. si on refuse la violence,nousn 'avons que la grève( pas assez nombreus
Par Popelin Mireille, le 18.09.2025
5000 manifestants ne fera pas reculé le gouvernement ni les chiffres
anno ncé au nivaux national malgré un tr
Par guil, le 18.09.2025
pour faire la guerre un etat s'empare de toutes les ressources - humaines, financières, industrie, agriculture
Par Anonyme, le 18.09.2025
Elle nous a été communiquée par Henri Pouillot qui est adhérent de cette fédération d’anciens combattants.
Voici ce qu’il écrit sur son site :
« Je viens, en reprenant le numéro de septembre de l’Ancien d’Algérie, de tomber sur l’encadré de la page 2 rendant un hommage à Bigeard. Ancien témoin de la Guerre d’Algérie, adhérent à la FNACA depuis environ 40 ans, je suis stupéfait de cet hommage. Présent à la Villa Susini à Alger de juin 1961 à mars 62, ce centre de torture qui m’a traumatisé à vie, je ne peux concevoir que la FNCA se déshonore de cette façon. »
Il complète d’un :
«Bigeard y est présenté comme "promoteur novateur des opérations héliportées"!!! C’est avec cette technique qu’il a effectivement innové en "larguant" les "crevettes Bigeard" (voir l’article précédent que j’ai publié à ce sujet "Hommages à Bigeard").
Par honnêteté intellectuelle je suis obligé de compléter mon site avec cette protestation. J’espère qu’elle ne restera pas lettre morte. J’y joindrai votre réponse dès que vous me l’aurez transmise. »
Nous ajoutons les explications données par Henri Pouillot concernant :
Elles resteront la sinistre image de cette époque qui perpétuera ce nom. Pour beaucoup, ce terme employé alors ne signifie rien, surtout qu’il ne figure dans aucun livre d’histoire de notre enseignement. Pourtant c’est en employant cette expression que Paul Teitgein interrogeait Massu, en 1957, sur les milliers de disparus pour lesquels il n’avait aucun rapport concernant leur "évaporation". Pour éliminer physiquement, en faisant disparaître les corps, Bigeard avait inventé cette technique : sceller les pieds du condamné (sans jugement, sinon le sien), vivant, dans un bloc de béton et le larguer de 200 ou 300 mètres d’altitude d’un avion ou d’un hélicoptère en pleine mer. Il avait perfectionné cette technique : au début les algériens étaient simplement largués dans les massifs montagneux, mais leurs corps étaient retrouvés. La seconde étape fut le largage en mer, mais quelques un sont parvenus à revenir à la nage sur la côte et échapper miraculeusement à la mort. C’est pourquoi il "fignola" le raffinement de sa cruauté en inventant le bloc de ciment.C’est cette technique enseignée par son ami le Général Aussaresses (et les officiers supérieurs instructeurs associés Lacheroy, Trinquier) qui a été appliquée en Argentine aux 30.000 disparus que pleuraient les folles de la Place de Mai ».
Je n’ai aucun compte à demander à la FNACA, je n’en suis pas membre et… comme vous le comprendrez aisément, je n’ai pas l’intention de le devenir !
Eh bien Messieurs je tiens à remerçier Mr Henri Pouillot pour son témoignage et sa prise de position en ce qui concerne les assassinats et es tortures efféctuées en Algérie par le sinistre Bigeard qui s'attaquait surtout aux faibles et aux sans armes. Ah je peux vous assurer qu'il a fait du mal chez nous en Algérie durant cette sinistre époque. Normalement il doit être cité et jugé en qualité de criminel de gueurre - ses horreurs sont encore vivaces et le peuples algérien ne les oubliera jamais - je n'oublierais pas qu'il a fait subir à mon père tous les sévices les plus abjects de même que ses valets. Cet Officier a déshonoré la France par ses horeurs
L' hommage de la FNACA au général Bigeard ne m' a pas surpris le moins du monde, il est, tout à fait, dans la ligne politique de cette association qui, bien sûr, se défend de faire de la politique.
Détail significatif, à la dernière ligne du communiqué publié par le journal de la FNACA, sans doute emporté par son enthousiasme, le rédacteur a écrit "il avait reçu un accueil particulièrement chaleureux de SES anciens soldats en Algérie".
Un autre détail qui, pour moi, n' en est pas un: En 2002, lors de la sortie de "Guerre et "guerre" d' Algérie", je m' étais installé sur un parking PUBLIQUE de Grenoble face à une salle où allait se tenir un "repas-dansant" de la FNACA, pour y diffuser mon livre. Ce même mois dans "L' ancien d' Algérie" se trouvait une "pub" pour ce livre. Pas à une contradiction près, des responsables de la FNACA m' ordonnèrent de plier bagage, ce que, malgré mes protestations je fus bien obligé de faire -De toute façon, n' étant pas plus courageux que la moyenne des gens, j' allais m' exécuter- quand un agent communal, devant la tournure que prenait l' incident, me demanda, très poliment, de ne "pas faire d' histoires". Le lendemain je protestais auprès de la direction départementale et devant l' absence de réponse, quelques jours lus tard, je m' adressais à la direction nationale. J' attends toujours leurs réponses, si elles m' arrivent, je ne manquerai pas d' en informer ce blog.
J' allais oublier l' essentiel: Je me joins à la protestation de Henri Pouillot.
http://georgeslondiche.centerblog.net
Bonjour,
Je découvre ton blog et tes positions que je partage; c'est Jacques Cros qui m'a mis sur la piste. J'ai protesté aussi sur Médiapart et je consacre une édition aux séquelles psychiques chez les anciens combattants d'Algérie ici:
http://www.mediapart.fr/club/edition/les-sequelles-inconnues-de-la-guerre-d algerie
15 Octobre 2010 Par GILBERT ARGELES
Edition : Les séquelles inconnues de la guerre d'Algérie
Incorporé en 1959 dans un Bataillon de Chasseurs Alpins, je me retrouve, huit jours plus tard, et contre mon gré, à Clermont Ferrand dans une section de préparation des élèves officiers de réserve: section E.O.R. D'autres que moi ne sont pas plus volontaires, mais prêts à "subir", faute de pouvoir faire autrement....
Il s'agit, pour l'armée, de faire de nous des chefs militaires, prompts à exécuter les ordres sans broncher, prêts à supporter et à diriger toutes les horreurs de la guerre. il s'agit aussi de légitimer la guerre d'Algérie.
Sont donc mis en place, à notre intention, des cours réguliers (plusieurs fois par semaine) d'action psychologique. Je me rappelle la salle flambant neuf, avec, au fond, une immense carte du monde, affublée d'une aussi immense flèche d'un rouge bien gras, partant de Moscou, obliquant vers le Moyen Orient et aboutissant... à Alger....
Les cours sont assurés par des sous-officiers baroudeurs des guerre d'Indochine et d'Algérie, (très fins psychologues donc) , formatés étroitement pour accomplir ce travail particulier: nous asséner, à répétition, des idées simples , de façon à faire sortir de nos étroites cervelles les idées forcément saugrenues que nous pouvions avoir sur la situation dans le monde et sur la nature de la guerre d'Algérie.
C'était du genre de la blague "Qu'est-ce que tire le tank ?" Réponse: "le tank tire son efficacité de la puissance de ses canons" !
Je ne vais pas vous raconter tout cela en détail tellement cela peut apparaître risible aujourd'hui; et puis cela m'angoisse encore: j'avais 25 ans, une solide formation politique et sociale, mais je voyais bien, qu'au fil des semaines , les plus jeunes ou les moins solides, cédaient petit à petit aux arguments simplistes, se faisaient lentement conditionner, acceptaient donc de se former à la fonction de Chef détenant l'autorité et le savoir.
Je préfère juste vous proposer deux fiches "pédagogiques" dont se servaient nos baroudeurs/"psychologues" , rares à être dévoilées, dont vous pourrez apprécier la haute valeur historique et philosophique. Ces deux fiches sont dans les "fichiers attachés", sous forme d'images "jpeg" qui me sont actuellement refusées. Je ferai d'autres tentatives.
Si l'on ajoute à ces "actions psychologiques" le reste de la journée qui consistait aussi à tenter de nous modeler étroitement à nos futures fonctions, marcher au pas durant des heures sous les gueulantes des sergents-chefs avinés, menaces de suppression des permissions , autres exercices hautement intellectuels et formateurs, on peut comprendre que nombre d'appelés aient succombé à cette furia militaire et aient perdu , petit à petit, le sens des réalités au moins partiellement... Tiraillés par leur souffrance, par leur culture familiale d'une part et par le simplisme évident des conditionnements dont ils étaient l'objet, ils sont devenus ce que la psychiatrie moderne (américaine) appelle des "bi-pôlaires" c'est à dire des gens à la limite de la psychose maniaco-dépressive. A partir de là, la partie était gagnée pour l'Armée: ils pouvaient embarquer sans crainte pour l'Algérie, surtout pour ceux qui ayant réussi leurs E.O.R. allaient se retrouver à l'école militaire de Cherchell en Algérie, pour poursuivre leur conditionnement, durant quelques mois, sur les mêmes bases que celles énoncées ci-dessus.
Quant à moi, si vous voulez le savoir, je suis resté "deuxième classe" durant mes 28 mois et je ne le regrette pas.